Mes cinq trucs pour survivre au stress

28 septembre 2016

survivre au stress

Cet article fait suite à celui d’il y a deux semaines sur ma première semaine d’Université, mais il sera un peu plus positif, je vous le promets!

Donc, deux semaines plus tard de cours, je me suis rendue compte que j’étais capable de gérer l’école. J’adore ça. Je lis les livres que mes professeurs conseillent (même pas obligatoires!), je copies mes notes le soir, je vais lire mes textes dans des cafés… J’adore ça. Ce qui continuait de poser un stress sur mes épaules, c’était le reste. Je vous partage donc (finalement) cinq trucs qui m’ont permis de ne pas déménager au Mexique pour refaire ma vie sur le bord de l’eau.

1. Accepter de ne pas tout faire

J’ai commencé l’Université avec la pression de tout faire. Être bonne à l’école, étudier, recopier mes notes, travailler, être en forme (c’était dans mes plans éventuellement), bien manger, avoir un appartement en ordre, faire des mots croisés, préparer mes lunchs à l’avance, être à jour dans mes téléromans, etc.

J’ai eu pas mal de difficulté à accepter que je n’étais pas Superwoman et que je devais lâcher prise sur certaines choses. Non, je ne fais plus la litière des chats deux fois par jour. Je ne passe plus l’aspirateur à tous les soirs non plus. Oui, il y a de la poussière. Mais Harry Styles ne vient pas souper chez nous trop souvent, ce n’est donc pas grave. La vaisselle s’empile un peu plus aussi, c’est vrai. J’ai appris à accepter que ce n’était pas grave si certaines choses n’étaient pas faites.

J’ai décidé de faire une liste de ce qui était vraiment important pour moi et de prévoir du temps pour le réaliser. L’Université en premier, of course. Mais j’aime prévoir du temps pendant la fin de semaine pour faire un peu de foodprep. Au moins une salade et une batch de muffins. De cette façon, les lunchs sont pas mal plus rapides pour la semaine. Et j’ai aussi prévu un moment (le Samedi matin) pour faire le grand ménage de l’appartement. Oui, le jeudi et le vendredi, c’est plus sale chez nous que le dimanche. Mais c’est comme avoir des enfants, je suppose. Tu mets ton énergie là où c’est vraiment important.

2. S’allier pour mieux régner

J’ai uni mes forces avec celle de ma colocataire pour garder le contrôle sur l’appartement. La fin de semaine passée, nous avons fait nos tâches ensemble. Bien plus amusant de laver les planchers quand il y a de la musique et que tu sais que l’autre est en train de laver la toilette! Et l’épicerie passe de corvée à sortie (oui, c’est notre sortie de la semaine. #ona102ans). En plus, le foodprep de la semaine est beaucoup plus rapide si vous séparez les tâches! Nous avons aussi pris l’habitude de souper ensemble (lorsque nos cours nous le permettent), ce qui donne la possibilité à celle qui arrive en premier de prendre de l’avance pour que le souper soit prêt lorsque la deuxième mets les pieds dans l’appartement à cinq heure, après une longue journée et 45 minutes de transport en commun.

Nous prenons aussi parfois du temps ensemble dans la cuisine pour faire nos devoirs, chacune sur son coin de la table. C’est motivant de travailler à deux. On discute, on travaille et on boit du thé, habillées en mou. Je suis personnellement deux fois plus productive!

3. Arrêter, sans culpabilité

Pendant 2 semaines, je n’ai pas arrêté. Jamais. Dans le sens où il n’y avait pas de fin de semaine, ni de soirées relax. Tout était prévu pour tout faire. J’écoutais un vlog ou une émission de télé rapidement, en mangeant, sur le coin d’une table, ou bien je m’installais pour écouter un film, mais la tête pleine de la journée qui s’en venait. C’était épuisant.

Samedi passé, nous avons profité d’une visite des parents de ma colocataire pour prendre la journée off. Nous avons fait notre ménage traditionnel le matin, mais après, c’est tout. Un dîner au restaurant, puis tout le reste de la journée à ne rien faire, les deux assises sur le divan. Nous avons regardé des vidéos, puis parlé, puis ris. Ensuite, ma colocataire a fait des beignes. Ouaip, c’est un des avantages d’habiter avec une pâtissière à la retraite. Et lorsque je me suis couchée, je me sentais reposée et mon stress avait nettement descendu. Oui, je n’avais touché à aucun devoir et il restait plusieurs tâches à exécuter dans l’appartement. Mais c’était du temps utile à ma santé mentale.

4. Investir dans ce qui nous fait plaisir

Vendredi soir, nous avons écouté un film avec deux pots de crème glacée Ben & Jerry’s (le gros luxe). Jeudi soir, déprimées à l’idée de devoir faire à souper, nous avons commandé sur Just Eat. J’ai désormais une bouteille de vin dans le frigo, prête à toutes éventualités. Et ça ne va pas seulement dans les achats de nourriture (oups), mais aussi dans le temps. Hier, je me suis assise sur le divan avec mon journal Métro et j’ai annoncé à ma colocataire que je prenais le temps de le lire, sans être dérangée. Avant l’école, je le lisais à chaque jour et je faisais les mots croisés. Ça me manquait.

J’ai recommencé à écrire, mon esprit en avait besoin. Je prévois du temps le soir pour décrocher (sauf quand je suis vraiment absorbée par mes devoirs et que j’aime ça) et pour écouter mes émissions de télévision préférées. J’ai commencé à aller dans des cafés une ou deux fois par semaine pour faire mes lectures et avancer mes devoirs. Je suis plus concentrée et je me gâte en buvant un Moka.

5. Laisser aller ce qui nous cause du stress

Depuis une semaine, je me suis mise à faire des cauchemars. Dimanche, j’ai rêvé que je travaillais, je me suis réveillée en paniquant et je n’ai pas été capable de me rendormir durant une heure. Ça peut sembler intense pour certains, mais je n’ai pas d’emprise là-dessus. C’est ce qu’est l’angoisse, je suppose.

Bref, cette nuit-là, j’ai pris une décision : démissionner. Je me sentais coupable de partir après seulement un mois, surtout que ma colocataire m’avait référée, mais j’ai commencé à devoir prendre des Pepsils à chaque jour. Le stress me consumait, juste à voir la ceinture d’argents que j’utilisais pour travailler et j’angoissais. Peut-être était-ce parce que je ne me sentais pas à la hauteur ou bien parce que l’ambiance de travail n’était pas géniale (ni même respectueuse). Mais après un appel à ma mère, j’ai été rassurée.

J’étais supposée écrire cet article après avoir été travaillé hier soir, ce qui m’aurait permis de vous faire part de ma démission. C’était supposé être la base de mon article. Mais il mouillait, donc je n’ai pas été appelée. Je vais probablement régler ça cette semaine, mais juste d’avoir prit la décision, ça m’a permis de mieux dormir. Aucun cauchemar à déclaré depuis dimanche, thanks God. Je vais aller porter des CVs pour travailler dans un endroit plus calme, plus près de mes centres d’intérêts.

Bon, je clos cet article beaucoup trop long. J’en avais beaucoup à dire, je suppose!

À bientôt!

Xx

Josianee .

By Josiane

Bloggeuse, étudiante, lectrice assidue, rieuse et adepte du bonheur, Josiane cherche continuellement de nouveaux trucs pour remplir son quotidien de magie et de bien-être. Elle retrouve son essence en nature et rêve de vivre de son écriture, installée dans une petite fermette de campagne.

1 Comment

  1. Répondre
    Valérie Auclair

    Ah bien, tu as développé d’excellents trucs! J’espère qu’ils survivent aux semaines 🙂
    Ta décision de démissionner est excellente. J’ai aussi lâché des jobs qui me rendaient malade. Elles ne valaient pas l’argent qu’elles rapportaient. Pas évident comme décision, mais à long terme on en bénéficie 🙂

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