J’ai testé pour vous… deux semaines sans internet

17 août 2016

deux semaines sans internet

Récemment, j’ai emménagé dans un nouvel appartement. En arrivant, j’ai appelé quelques compagnies pour m’informer des prix pour me faire brancher internet, et j’ai finalement pris ma décision. Et la compagnie m’a dit « L’installation aura lieu vendredi le 12 août en pm ». Nous étions le 2. J’ai accepté, puisque je n’avais pas le choix, et le décompte a commencé.

Au début, c’était vraiment bien. J’avais ENFIN une pause de mon fil d’actualité Facebook. Je me rendais compte que ça prenait de l’énergie et du temps, de toujours scroller. C’est pire qu’une dépendance, on va le dire. Et puis j’étais vraiment à bout d’entendre parler de Kim et de Kanye et de leur géguerre contre Taylor Swift pour avoir de la popularité, des matantes qui insultaient Mike Wards et surtout. SURTOUT, de Donald Trump. J’avais enfin l’opportunité de ne plus en entendre parler et de ne plus laisser leurs faits et gestes et la drama des vedettes affecter mon humeur. C’est encore aujourd’hui, maintenant que tout est terminé, le plus grand point positif. J’ai eu la paix de tout ça et c’était vraiment reposant.

Ma colocataire et moi avons passé du temps dans le parc près de chez nous à lire. Nous avons fait une promenade en Bixi. C’était lors de la vague de chaleur de la première semaine d’août et rendu au Jeudi, nous n’en pouvions plus. Nous nous sommes donc enfermées dans l’appartement avec un ventilateur et nous avons jouer aux Sims. Le genre de température où on suait en se levant pour aller se chercher un verre d’eau. Ouin. Là, on a été contente d’avoir les Sims parce que sinon, la journée aurait été longue.

Les soirs, nous écoutions des films ou des séries, mais nous n’en n’avions qu’une collection limitée. C’est tellement facile avec le streaming, de nos jours, qu’on se base beaucoup là-dessus. On jouait un peu aux Sims, surtout lorsqu’il s’est mit à pleuvoir, mais un moment donné, la passion des premiers instants s’effritent. Nous avons été magasiner, une journée, et nous nous sommes promenées aussi. Mais encore là, il fallait que la température le permette. Pas trop chaud pour ne pas mourir d’une insolation et pas de pluie pour ne pas être détrempées.

Nous allions au McDonald’s près de l’appartement à chaque jour, ou presque, le temps de prendre nos courriels et de vérifier des trajets d’autobus et des heures d’ouverture. J’ai bu plus de café glacé que dans tout le reste de ma vie et je me suis fait des BFF dans le personnel (pas à ce point, mais je suis sûre qu’ils nous reconnaissaient).

J’ai lu beaucoup. Beaucoup beaucoup. Jusqu’à ce que ma bibliothèque personnelle devienne trop petite. J’ai écris aussi. Nous avons posé notre vinyle, de longues soirées durant, et nous nous sommes couchées sur un de nos lits pour refaire le monde et parler de notre adolescence. Nous avons beaucoup trop chanté et écouté de la musique pour le bien de nos relations de voisinage.

Le temps à commencé à être long et durant les derniers jours, nous avions hâte de retrouver nos Vlogs et nos séries en streaming. Nous nous sommes vraiment rendu compte qu’internet était rendu la base de tout. On voulait n’importe quelle information, nous avions besoin d’internet. Un trajet d’autobus, un numéro de téléphone, un fait historique ou juste le nom de l’actrice que tu as sur le front parce que oui, nous avons joué à T’as du front (le jeu où tu dois deviner ce qu’il y a d’écrit sur ton front à l’aide de questions oui/non). Nous n’avions pas de bottin téléphonique, ni de dépliants de bus, rien sauf le menu du Domino’s pizza.

La morale de cette histoire, c’est que décrocher d’internet pendant 2-3 ou même 4 jours, c’est vraiment reposant. Ça fait du bien! J’ai tellement eu de temps pour faire autres choses de plus créatif que lire les gros titres des articles de gossip de mon Facebook! Parce que sans le vouloir, sans même y penser, on le fait malgré nous. Mais deux semaines, c’est un peu long, surtout quand tu as un blog à faire tourner ou que tu dois régler des choses sur internet, par exemple une inscription de dernière minute à l’école. Le wi-fi du Mcdo a une limite, quand même.

Avez-vous déjà réalisé cette expérience?

xx

Josianee .

By Josiane

Bloggeuse, étudiante, lectrice assidue, rieuse et adepte du bonheur, Josiane cherche continuellement de nouveaux trucs pour remplir son quotidien de magie et de bien-être. Elle retrouve son essence en nature et rêve de vivre de son écriture, installée dans une petite fermette de campagne.

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