Être bien en étant célibataire

20 avril 2016

être bien célibataire photo fille court champs

Je suis bien célibataire. Genre vraiment bien. Des fois, j’ai même peur d’être trop bien.

Je n’ai pas toujours été dans cet état d’esprit. Il y a quelques années, c’était mon principal problème. Je relis des textes que j’ai écris et OH SECOURS. J’étais un cas.  Le genre à chanter ALL BY MYYYSEEEELF en pyjama en mangeant de la crème glacée (je n’ai jamais fais ça pour vrai, mais j’aurais pu). Une chance que j’ai fais du travail sur moi-même! Je crois que j’ai commencé à apprécier mon célibat quand j’ai déménagé toute seule dans le village où j’ai grandis. Je voyais souvent ma famille, j’étais centrée sur eux et sur mon travail de pâtissière. Et puis les choix étaient limités, je l’avoue. J’ai toujours préférée être seule que mal accompagnée, malheureusement pour Tinder. Je ne cherchais donc pas tant que ça. Et puis je commençais à réaliser que j’avais des choses à vivre avant de m’installer pour de bon dans ma vie d’adulte. Je n’étais pas prête tout de suite. J’appréciais la liberté qui m’offrait la possibilité de faire ce que je voulais quand je le voulais, que ce soit aller chez ma grand-mère le vendredi soir, passer la journée de samedi à lire un livre ou bien déménager à l’autre bout du pays. Et c’est ce que j’ai fais.

J’ai déménagé à Moncton sur un coup de tête, heureuse d’être toute seule pour saisir cette opportunité. Je savais que j’allais dans cette ville pour quelques mois seulement, donc je ne voulais rencontrer personne. Je suis le genre à m’attacher, je me voyais bien avoir le cœur brisé en déménageant à Montréal. Je n’avais pas besoin de ça. Donc j’ai continué à me focaliser sur moi-même et sur mon bébé chat. J’ai lu, j’ai travaillé, j’ai écris et j’ai dormi.

La vérité est que je suis bien toute seule. Je parlais à une serveuse que je formais et je lui expliquais que je n’avais pas vraiment d’amis à Moncton, outre l’amie d’enfance que je venais rejoindre en m’installant ici, et que je n’avais pas nécessairement le goût de m’en faire. Elle était presque inquiète pour moi. Je ne suis pas le genre de filles qui fait du small talk, saoule, dans un bar. Je sors maintenant rarement et quand je le fais, c’est surtout pour danser jusqu’à en avoir mal aux pieds et passer un bon moment à rire aux éclats avec mes meilleures amies. Pas pour me ramener un étranger qui va partir au milieu de la nuit en titubant encore, sans même se rappeler mon prénom.

Je me suis rendue compte que je n’étais plus dans une optique d’attente. Je n’attends plus de rencontrer quelqu’un. En fait, pour le moment, je ne veux pas rencontrer quelqu’un. Pas deux mois avant mon départ de la ville. Peut-être une fois installée à Montréal pour l’Université, mais je n’ai pas l’intention de tout faire pour que ça se passe. J’aime avoir du temps pour moi, pour ma famille, pour mes amies. J’aime ne pas avoir de compromis à faire, ne pas avoir d’humeur à gérer autre que les miennes et surtout ne pas devoir dire non à des opportunités géniales parce que je suis en couple. Oui, il y a des choses positives du couple qui me rendent un peu envieuse, parfois, mais pour le moment, je vis à fond ma liberté. Et oui, je chante encore du Céline Dion. Mais maintenant, c’est Destin que je hurle à tue-tête dans ma voiture en tapant le rythme sur mon volant, un énorme sourire aux lèvres.

« Yes, i’m single. And you’ll have to be fucking amazing to change that. »

xx Josiane .

By Josiane

Bloggeuse, étudiante, lectrice assidue, rieuse et adepte du bonheur, Josiane cherche continuellement de nouveaux trucs pour remplir son quotidien de magie et de bien-être. Elle retrouve son essence en nature et rêve de vivre de son écriture, installée dans une petite fermette de campagne.

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