Le langage secret des fleurs – Vanessa Diffenbaugh

11 avril 2016

Langage secret des fleurs Vanessa Diffenbaugh

Le langages des fleurs couverture de livre

« Les chardons poussent partout, m’informa-t-elle. C’est peut-être pour ça que les humains ont tendance à être aussi désagréables entre eux. »

J’ai découvert ce livre en même temps que la bibliothèque de Moncton. J’ai une maman qui a toujours eu d’immenses jardins et qui connaît tous les noms latins de toutes les plantes du monde (bon peut-être pas toutes toutes, mais presque). Je l’ai donc emprunté pour une lecture ultérieure.

Je ne l’ai pas lu tout de suite. En fait, la couverture ne me disait rien (mais la nouvelle semble vraiment plus jolie). Je suis allée fouiller en ligne pour trouver des critiques et, voyant que c’était très positif, je me suis armée de courage (rien de moins) et j’ai débuté ma lecture.

Wow. Je n’ai pas pu m’arrêter avant de l’avoir terminé. L’histoire est prenante. Tout commence avec Victoria, le jour de ses 18 ans, qui doit quitter le centre jeunesse et commencer sa vie. Le présent se mêle avec le passé (un chapitre sur deux), lorsque Victoria avait 10 ans et qu’elle était dans une famille d’accueil. On commence donc à savoir d’où lui vient sa passion pour les fleurs et leur signification. Il est mention d’un accident, de quelque chose qu’elle a commit de grave et ce détail nous tiens en haleine puisqu’il n’est pas révélé avant longtemps. Je voulais tellement savoir pourquoi elle n’était plus dans cette famille d’accueil, ce qui avait bien pu se passer alors que l’avenir lui souriait ! On comprend que c’est là qu’elle a découvert le langage des fleurs parce qu’elle avait de la misère à exprimer ses émotions. Plusieurs fois, dans les premières pages, on entend parler de fleurs sans connaître la signification du message, ce qui me rendait perplexe sur ses sentiments vis-à-vis des gens autour d’elle. Et puis évidemment, elle rencontre un homme et ils commencent une histoire. Mais il faut dire que Victoria est écorchée par la vie et qu’elle ne fait confiance à personne. Avec ce lourd bagage et cette piètre estime d’elle-même, il est difficile de construire quelque chose avec quelqu’un. Victoria est une jeune fille qui a tellement d’amour et de force en elle, mais qui a toujours été déçue par la vie et par les gens.

« Misanthropie. Personne n’avait jamais pu décrire mes sentiments en un seul mot. Je me le répétai jusqu’à être sûre de ne pas l’oublier. »

J’avais envie qu’elle ait une fin heureuse. Qu’elle fasse la paix avec son passé, qu’elle obtienne un pardon, je ne sais quoi. Je voulais qu’elle réussisse.

Ce livre est un bijou. Ma citation préférée est en fait les dernières lignes du livre. Je ne l’écrirai pas ici pour éviter de vous gâcher un punch, mais j’ai refermé le livre en me disant WOW. Vous savez, quand tout est coordonné dans les dernières lignes pour que ça se termine heureux en faisant des liens avec le sujet principal (ici, le langage des fleurs)? J’ai eu le goût d’applaudir l’auteure. Et puis j’ai appelé ma mère pour le lui conseiller chaudement.

Pour la fête des mères, je vais essayer de constituer un bouquet avec un message. J’espère que ma fleuriste va pouvoir m’aider! Je vous en donne des nouvelles dans un futur article 🙂

Xx Josiane .

By Josiane

Bloggeuse, étudiante, lectrice assidue, rieuse et adepte du bonheur, Josiane cherche continuellement de nouveaux trucs pour remplir son quotidien de magie et de bien-être. Elle retrouve son essence en nature et rêve de vivre de son écriture, installée dans une petite fermette de campagne.

Leave a comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *