Yukonnaise – Mylène Gilbert-Dumas

7 mai 2016

Yukonnaise - Club de Lecture

Yukonnaise

Si les étoiles brillent davantage au Yukon, ce n’est pas parce qu’il fait plus noir. C’est surtout parce qu’on prend le temps de les regarder. Plus souvent et plus longtemps.

J’ADORE Mylène Gilbert-Dumas. En fait, j’adore ses livres de filles, ceux qui ont des couvertures de papiers et dont l’écrire est funky. J’ai en ma possession « L’escapade sans retour de Sophie Parent » (référé à partir de maintenant par « Sophie Parent » dans ce texte) et c’est un de mes livres préférés. Je l’ai relu plusieurs fois, en finissant toujours avec cette même envie de m’exiler dans les bois dans une vieille maison avec un immense jardin. Tout ça pour dire que lorsque je suis tombée sur Yukonnaise à la bibliothèque (la couverture bleue fluo de Sophie Parent attire l’oeil, je n’y peux rien), je l’ai tout de suite loué.

Hiiiiii que je n’ai pas été déçue. J’adore les livres où l’héroïne n’est pas une épave alcoolique qui a peur de l’engagement et qui prend toutes les mauvaises décisions du monde face à ses relations de couple (oui, j’ai une petite dent contre la vague des chick lit, je m’excuse). Dans ce livre (et dans Sophie Parent), la protagoniste est une femme normale qui remet en question sa vie. Dans Yukonnaise, l’histoire principale (celle d’Isabelle) est racontée à travers une auteure, Béatrice, au moyen de Flashbacks. C’est l’histoire d’Isabelle, une esthéticienne superficielle de Québec, qui décide un jour de suivre un gars au Yukon et de ne jamais revenir (ou presque). Tout se passe dans un décor hivernal pas vraiment enchanteur puisque les hivers au Yukon sont terribles. C’est une vie à la dure, mais si proche de la nature et de l’essentiel de la vie qu’on a envie de prendre le premier avion pour y aller (par contre, les prix sont vraiment élevés, j’ai vérifié en finissant ma lecture). L’histoire est vraie, inspirante et attachante. Et puis Isabelle est un personnage si fort! Un modèle de femme. Et c’est ce qui est génial avec cette lecture. Au début, elle habite à Québec, on peut donc se retrouver dans le nom des rues, le nom des quartiers et des bars.

En lisant Yukonnaise, j’ai eu le même feeling qu’en parcourant le livre Jeanne, fille du Roy dans mes années de secondaire. Une jeune femme est propulsée dans un univers dur qui lui demande force, courage et capacité d’adaptation. Et elle soulève ce défi avec brio, mais en nous partageant ses découragements et ses limites. C’est ce qui m’a rendu Isabelle aussi attachante, je crois. Elle a une tête sur les épaules et même si au début, je la trouvais un peu princesse et que j’avais envie de lui cogner la tête contre le mur (juste parfois, et pas trop fort), j’ai fini par lui souhaiter tout le bonheur du monde. Et puis tous les autres personnages incarnent parfaitement cette phrase qui dit que chaque personne qui entre dans ta vie le fait pour une raison. Chaque femme et chaque homme du livre bouscule Isabelle dans son mode de vie et dans ses croyances pour l’amener à réaliser que la vie au Yukon, c’est le retour à la base, à une façon de vivre pleinement et complètement. Pas de télévision? Pas de problème! Il y a tellement de choses à faire!

Ce livre éveille la femme forte, courageuse, mais fragile qui réside en chacune de nous. Il nous donne envie de repousser nos limites et de nous embarquer dans un changement de vie radical. Et c’est ce que j’ai aimé de ce livre et que j’aime de cette auteure.

Vous, avez-vous lu ce livre? Et si non, est-ce que je vous ai convaincu de courir le louer?

Xxx Josiane.

By Josiane

Bloggeuse, étudiante, lectrice assidue, rieuse et adepte du bonheur, Josiane cherche continuellement de nouveaux trucs pour remplir son quotidien de magie et de bien-être. Elle retrouve son essence en nature et rêve de vivre de son écriture, installée dans une petite fermette de campagne.

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